Dans le monde trois continents abritent les plus importants massifs forestiers. C’est le cas notamment de l’Afrique qui concentre plus de 20 % de l’ensemble des réserves forestières de la planète. Selon Emile Ouosso au Congo, il y a un intérêt à sauvegarder ce patrimoine écologique.
L’importance des réserves de forêts tropicales d’Afrique
D’habitude ces réserves de forêts tropicales sont qualifiées de poumons de la terre en raison de ses bienfaits sur l’environnement mais aussi sur les personnes. En Afrique, c’est la forêt du bassin du Congo qui concentre les réserves de forêts tropicales du continent.
En effet, ces réserves constituent une source importante en termes de recherches médicales, de progrès de la pharmacie mais aussi de l’amélioration des cultures. Emile Ouosso explique qu’elles renferment aussi des quantités importantes de fruits à coque, de fruits charnus, d’huiles végétales qui, commercialisés, pourraient constituer un apport de taille pour l’économie locale.
De même l’impact de ces réserves sur le climat est primordial. La végétation a donc tendance à absorber de grandes quantités de carbone présent dans l’atmosphère. Les réserves de forêts tropicales d’Afrique et du Congo constituent alors la première barrière contre l’expansion des gaz à effet de serre. De ce fait, ces forêts contribuent à la lutte contre la pollution mais aussi contre le changement climatique. Aussi, ces forêts exercent un effet considérable sur les cycles d’eau atmosphériques au niveau régional.
Selon Emile Ouosso Ministre, de nombreux chercheurs sont d’accord sur le fait que les forêts tropicales ont un rôle de premier rang sur le réchauffement climatique. C’est la raison pour laquelle leur protection doit être privilégiée.
La protection des réserves de forêts tropicales selon Emile Ouosso Ministre
La préservation des réserves de forêts tropicales constitue un enjeu de taille dans le siècle présent pour faire face aux nombreux facteurs qui menacent sa survie. C’est la déforestation qui constitue la menace principale au développement de ces forêts. Son rythme double chaque année et l’Afrique perd en moyenne plus de 4 millions d’hectares par an soit le double du taux annuel dans le monde. « Cette situation s’explique par une mauvaise politique de gestion des forêts laissant place à la surexploitation, la récolte démesurée de bois ainsi que l’avancée et l’expansion des villes au détriment de la végétation » indique Ouosso Emile.
À cela s’ajoute la pauvreté qui constitue un frein de premier ordre. En effet, la précarité qui domine dans la population forestière pousse cette population à s’adonner au trafic de bois d’arbres qui bénéficient d’une protection particulière.
Pour participer à la protection de cet écosystème, il est important de privilégier la consommation d’énergie bio et sensibiliser la population à la protection de cet environnement vert. Pour ce fait les gouvernements africains doivent multiplier les campagnes de reforestation en incitant la population à adopter les bons réflexes tels que le reboisement en masse.
On peut aussi sauver les forêts tropicales en changeant ses moyens de locomotion. Cela est possible lorsque les autorités encouragent les populations à prendre le bus, le vélo ou le métro. Aussi il est possible de conduire des véhicules plus économiques répondants aux normes environnementales. Pour dire que la population locale doit être en première ligne pour la protection de cette vaste étendue verte qui est très importante pour la survie de l’humanité.